Whatever works

Très, très bonne surprise que ce « whatever works », dernier film de Woody Allen. L’histoire d’une rencontre entre Boris Yelnikoff, excentrique professeur d’échecs d’une soixante d’années, et la jeune Melodie Saint Anne Celestine. Rencontre improbable d’un intello cynique et d’une plouc tout juste débarquée de son Mississipi natal, le film met en scène une série de personnages à la recherche d’eux-mêmes. Un scénario riche en rebondissements et un très bon jeu d’acteurs pour un film très drôle, même si on regrette parfois le coté un peu téléphoné de certaines répliques et situations.

Avant tout un hymne à la diversité et à l’ouverture, whatever works constitue également une critique au vitriol de notre société: à travers les yeux de Boris, c’est toute la médiocrité de notre quotidien qui est mise en lumière.

Woody Allen parvient au final à conjuguer amour et humour, même si on regrette tout de même parfois que toute cela sente un peu l’eau de rose et les bons sentiments. les « clichés », pourtant dénoncés par Boris, sont parfois au rendez-vous… A ne pas rater néanmoins !

Commentaires
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Un commentaire

  1. D’accord avec toi. Le film est agréable, avec des dialogues très réussis. Dans l’ensemble, j’ai préféré la 1ère partie à la 2ème partie du film, qui est cousue de fil blanc et avec une fin assez peu originale. Bon peut-être le but de Woody Allen était justement de se moquer de ces clichés en les exagérant, mais à mon sens il aurait dû aller encore plus loin et « dégainer » sur tout le monde car au final le film est très conformiste dans le choix des cibles.

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