Dimanche soir, la jeune zurichoise Sophie Hunger donnait un concert à Romainmôtier. Un moment tout simplement magique, à plus d’un titre.
Sophie Hunger est une artiste fantastique. Encore inconnue en Suisse romande il y a quelques mois, son passage à radio-paradiso sur la Première, invitée par un Gérard Suter sous le charme, a contribué à la faire connaître sous nos latitudes.
J’avais eu la chance de l’écouter au Bourg de Lausanne en mars de cette année: une découverte pour moi, et un concert plein d’émotion.
Mais le concert de Romainmôtier a réuni tous les ingrédients d’une soirée très particulière. Romainmôtier est un village qui a su préserver la beauté médiévale de ses murs et de ses pierres. Isolé dans le jura vaudois, entouré d’une nature superbe et préservée (vallon du Nozon), connu loin à la ronde pour son Abbatiale du XIème, j’ai été très frappé par l’atmosphère de l’endroit. Il y a du mystère, du recueillement, du sacré, de l’histoire… Non pas que j’ai été saisi d’une ferveur particulière; simplement ce lieu ne peut laisser indifférent.
Le concert en lui-même était donné dans l’une des maisons qui compose le coeur historique du village, à quelques mètres de l’abbatiale. Plus précisément, Sophie Hunger s’est produite dans un grand salon au premier étage d’une superbe bâtisse, ambiance cheminée, vieux plancher qui craque et larges fenêtres…
Nous devions être une trentaine assis, envoûtés par la musique de Sophie, accompagnée d’une chanteuse, d’un joueur de trombone et d’un flûtiste.
A la fin du concert, verre de l’amitié et discussions sous les étoiles avec les artistes… Le concert a été enregistré (Sophie Hunger voulait quelques titres en live). Peut-être l’armature d’un prochain album ?
Une soirée magique.
crédit photo: Sophie Hunger (fair use) & wikipedia (creative commons)