Into the wild

Déçu ! Plutôt déçu par ce into the wild qui s’annonçait pourtant prometteur. Tous les éléments pour faire un très grand film semblaient réunis, et au final Sean Penn nous livre 2h30 d’un spectacle tirant en longueur, heureusement sauvé par des images sublimes et une bande son non moins agréable.

Le plus gros problème du film me semble être la confusion de genres opérée. A force de vouloir jouer sur tous les registres (paysage et faune sublimes, trame psychologique, road movie, sentimental, philosophique), il passe à coté de chacun d’eux.

Dialogues téléphonés, ton moralisateur, clichés gros comme un bus hippie, et une fin qui n’en finit pas de finir… Pour tout dire je me suis ennuyé à partir de la première heure. Il paraît que c’est un chef d’œuvre, et les critiques des internautes sont très largement positives. J’ai pas croché.

Notre avis
Commentaires
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15 commentaires

  1. Je travail sur into the wild pour mes TPE, donc là, je commence à trouver ça vraiment lourd à force de décryptage littéraire et cinématographique.
    Cependant, la première image que j’avais eue du film ( sublime, le sourire aux lèvres pendant toute la séance ) qui s’était estompée au profit d’une lassitude chronique laisse maintenant place à une vision completement transcendante. Avec la lecture du livre ( qui est tout de meme du point de vue d’un journaliste qui souligne tout de même le fait que nous n’aurons jamais vraiment le point de vue de Chris ) et le décryptage de tout les signaux de Sean Penn m’ont amenés à m’objectiviser et à considerer l’oeuvre non plus comme l’histoire d’un pauvre ignorant jeté dans la nature mais comme l’illustration ( parmi tant d’autre) d’un passage de l’adolescence à l’age adulte. Le film dégage tout les thèmes de ce passage ( la prise de risque, l’affrontement des peurs, le refus du mensonge…ect.)
    Je tient à souligner que la vie de Chris se termine alors qu’il avait décidé de retourner chez lui, se rendant compte que ses actes étaient pour le moins frivoles, on peut donc considerer qu’il est parvenu à l’age adulte.
    Le fait qu’il refuse de ( pardonnez-moi l’expression) tirer son coup avec une jeune demoiselle consentante fais parti du processus, à ce moment là, il est encore dans l’adolescence un comportement d’adulte sexué aurait été totalement déplacé ( ce passage est romancé dans le film car il n’existe qu’une allusion dans le livre et qui reste plus ou moins une supposition.

    Il y a tant de choses à dire …

  2. Jai trouver au contraire de certains ce film magnifique, les paysages et l’histoire en elle même ne donne rien à redire,la musique est aussi très belle.
    La fin du film m’a émouvue, après l’avoir vue, j’était encore sous le choc,
    Chistopher jou très bien!
    et au contraire je trouve que le role des hippis est important dans l’histoire.

  3. Sean Penn fait bien ce qu’il veut, c’est entendu ! … Bien sûr je pense qu’il est bon et parfois sain de magnifier des histoires vécues et terriblement terre à terre (on a tous besoin de héros, de mythe) mais je présente UN point de vue justement parce que l’histoire en question m’a d’abord plu puis profondément irrité:

    Nous avons donc là un jeune homme parti au bout de sa logique. Il est diplômé, sûr de lui, intelligent, sportif, cultivé (euuuhhh … enfin il a « sa » culture bien américaine, il n’y a qu’à voir ses lectures qui le font passer pour si intello que cela en devient risible : c’est tellement éloquent) et on en a fait un film REFERENCE (!)

    Ca ressemble presque à du riefensthal cette histoire :

    Into the wild ou le retour à l’absolue nature, si magique, si loin de nous, etc.
    Into the wild ou la sincérité.
    Into the wild ou la compréhension par Penn d’un individu qui a compris l’essentiel.
    Into the wild ou la fraicheur du pôôôôôôvre héros qui a pas eu de chance.

    On a effectivement presque envie de pleurer pour le petit bout de chou dans son bus tout seul (d’ailleurs je pense que l’acteur donne une dimension infantile au personnage que ne renvoie pas les photos du « vrai » )

    Voilà ce qui me gène vraiment en fait, c’est qu’il fasse référence, qu’on prenne le sujet pour ce qu’il n’est pas : je ne suis vraiment pas d’accord avec tout cela, le « message » supposé. Magnifique ? Bouleversant ? Que dalle !

    Car si Penn est vraiment intelligent (l’est -il ?) ce qu’il nous décrit ça NE PEUT PAS être ce qu’il croit vraiment, ou alors voilà une vision bien étriquée de la vie.

    Imaginez vous en dérive, ou allant chercher votre absolu : vous voilà soldat. Vous errez dans les limbes de ce monde et votre esprit (2 ans tout de même pour arriver en Alaska, et notons au passage qu’il s’agit d’un Etat, pas vraiment l’Afrique noire ou la steppe …)

    Vous avez même du mal à tenir 3 semaines chez McDo… mais là je comprends.

    Ce qui vous motive en fait, c’est le rejet de papa-maman, et pendant qu’on y est de la société… à 24 ans ça ressemble à une crise d’adolescence en retard…. Mais vous hésitez, après tout vous l’avez ce diplôme, vous êtes si bien portant, si cultivé !

    Allez…. on y va, on se lance (putain … 2 ans !) en hop, vous voilà dans la nature (un peu comme si un type qui sortait de la Sorbonne allait se perdre dans le Vercors ou en Ariège : je vous renvoie à l’actualité récente)

    Vous y êtes donc dans votre absolu, votre rêve, etc. : mais ça commence à sentir le roussi. Là, trop tard : adolescence mal finie donc, vous la vouliez vraiment cette mort ? pas vraiment (Goethe !) … vous l’avez ! Elle arrive, peu importe comment.

    Vous êtes américain, vous avez décidé d’y aller, vous êtes à quelques kilomètres de la civilisation occidentale en vous la jouant « wiiillllld » et vous voilà foireux !… Franchement, quel est le message ? Quelle est la référence ?? Vous perdez du poids sans vous en rendre vraiment compte, vous vous êtes peut être blessé après l’avoir eu votre vue extatique sur le monde, vous bouffez des baies un peu moisies faute de bidoche préparée, vous arrivez pas à trouver suffisamment de protéines et toutes vos putains de notes et bouquins ne suffisent plus, tout comme le calibre 22 LR, vous avez la neige qui fond, vous avez pas la bonne carte pour trouver le bac (1 : 250 000 la carte ? ou seulement les autoroutes ? on saura jamais) , vous savez plus où vous en êtes et comble du comble de l’ironie de l’histoire : on vous retrouve froid seulement 15 jours après votre dernier souffle !

    Ça, franchement, c’est dur : 15 petits jours à tenir… ça aurait valu le coup d’avoir un sac de carambar ou d’l’ovomaltine en plus de ses papiers et d’un peu de monnaie bien cachée dans son sac (ce qui prouve que votre quête d’absolu était une dérive passagère bien peu contrôlée…)

    Mais bon, voilà, on a l’histoire d’un raté (et faut bien le dire : c’est con) avec une belle gueule, fils de bonne famille qui a fait pleuré sa môman et toute sa famille (pourquoi pas) et qui aujourd’hui passerait pour « ZE » référence !?

    Allez voir Dersou Ouzala ! (ou lisez bêtes, hommes et dieu)

  4. tout simplement beau…j’en suis tout retourné.Jamais un film ne m’a émus a ce point.Je trouve meme pas les mots pour qualifié ce film…merci

  5. Le jeune protagoniste qui secoue ses cheveux au ralenti sous sa douche de fortune … (Des ralentis aussi nombreux que la bande son est envahissante)
    Qui donne des leçons à un vieillard …
    Qui flotte dans l’eau en formant une croix après avoir chassé …
    Qui ne tue pas Maman biche à cause de Bambi …
    Qui est lourdement glorifié par la voix off de sa soeur …
    Qui voit sa famille souriante avant son dernier soupir …

    Difficile d’échapper à tant de lourdeur et de morale chrétienne.

    Dommage car le film aurait pu être magnifique avec une réalisation plus sobre.

  6. salut…

    j’ai vu le film…rien à dire que c’est un chef d’oeuvre…et sur le plan technique ou sur le plan de l’idée et les émotions qu’il degage…

    sur le plan technique certe j’ai ressenti un malaise face à ces 2h30 mais paradoxalement je ne pouvait pas me levé non parceque j’été au ciné mais il y avaient quelque chose en moi qui voulait savoir la fin qui était prète à rester plantée dans son siège des heures et des heures tant que le film n’était encore fini et cet effet son rares les films qui peuvent le donner…certe qu’il y ait des grands plans encequi concerne les paysages et la faune car je te signale que christopher était un grand romantique, et les romantique trouvent refuge dans la nature, dans en incistant sur ces paysages on a esseyer de nous faire voir ce que peut bien ressentir ceux qui se retournent vers la nature..
    la musique sublime..avec la voix extra de eddie vedder et la guitare seche rien a ajouter sinon que l’album est à acheter…(je vous conseil s long night et no ceilling)…
    pour la voix de sa soeure, c’était comme une vue retrospective de sa vie..tu sais les evenement qu’on vit et qui nous marquent on est le plus souvent incapable de les expliquer et cela se voit bien dans le film car durant tout le film, christopher ne nous a point expliqué d’ou venait cette haine qu’il portait à la société même quand il a dit aux hippies qu’il voyagait sans laisser de signe il n’a pas expliqué ses raisons alors que via la voix de sa soeure on comprends mieux les circonstance et les motivation de ce voyages…aussi le fait qu’une autre personne que lui nous raconte ses choses bous permet de mieux juger son acte…
    finalement pour l’idée je me demande bien qui jugerait son acte de débile…car qui de nous peut bien vivre dans cette société et prétendre être heureux??dites moi, ça vous rends heureux(ses) qu’on vous prennent pour des idiots(tes)??est ce que vous ne vous sentez pas “sales” et dégoutants qu’on vous jouez le jeu??quand vous mentez??quand vous vous amusez à faire souffrir les autres, à extérioriser vos complexes sur eux et à détruire leurs vies…moi personellement je l’envie il à vécu et non survécu…

  7. ah… je viens juste d’aller le voir. je sens que j’vais pas m’en remettre. Les images sont à couper le souffle, la musique est terrible; jusque a on est d’accord. Mais ya en plus un tel souffle de liberté, rien qu’en regardant certains paysages j’avais envie de pleurer! l’émotion est tellement tangible j’en reviens pas… ce film est une merveille! et c’est bien le premier commentaire négatif que je lis =)

  8. moi j’ai trouver ce film génial
    la musique, le paysage, l’histoire est magnifique…partir tout seul dans la nature c’est un truc de fou…
    je l’ai adorer. l’acteur qui joue christopher est tres ressemblant à celui du vraie christopher. si je pouvais j’irai le voir encore.
    mais bn on a tous pas les meme gouts

  9. Et bien, j’en sors aussi de ce film, complètement troublée.
    Je l’ai trouvé magnifique, avec une histoire accrochante, des paysages a tomber, et une bande son des plus agréables. Je me suis pas ennuyée une seule seconde, et j’ai encore moins été dérangée par ce que vous apellez des « clichés », sur le oup, je n’ai même pas vu ça comme des clichés.
    Enfin, c’est toujours intéréssant de voir des gens avec des avis différents 🙂
    Ce film m’aura tout de même marqué.
    (La photo du vrai mec à la fin … faut avouer que ça fait quelque chose.)

  10. Tiens? Moi personnelement j’ai trouvé ce film magnifique, j’ai pas vu le temps passer! A la sortie du ciné j’étais encore sous le choc…
    Vraiment il fait maintenant parti de mes films préférés et j’hésite à lui donner ou non la première place!

  11. Bien au contraire! en plus du paysage le film est magnfique dans toute sa globalité. Je ne trouve rien a dire de mauvais sur cette oeuvre…
    Bravo a Sean Penn ki ne fini jamais de nou séduire! et bien sur Emile hirsch est une fois de plus excellent!

  12. bah je viens de la voir
    et je le trouve bien si on enlève le ton moralisateur de la soeur je trouve
    la soeur ‘voix off) est de trop
    enfin le jeune joue bien
    et les paysages sont magnifiques
    bizous
    meedow

  13. Bonjour MT ! J’ai trouvé que le film usait de ficelles absolument énormes.. Par exemple, quand Christopher rencontre le couple hippie, dont la femme a un fils qui est parti sans donner de nouvelles (tiens tiens !)
    Mais c’est ça l’intérêt du cinéma! Un film peut parler à quelqu’un et pas à son voisin.

  14. Intéressant de pouvoir lire des avis négatifs sur ce film. Moi, je ne m’en suis pas encore remis. Je ne pensais pas pouvoir trouver autant d’émotion dans les reportages de National Geographic. Je vais vite me rattraper!

    Concernant les clichés. C’est quoi un clichés?!
    Les recontres sont vraies et les acteurs les rendent magistralement.
    Je ne trouve pas que le ton de Sean Penn soit moralisateur. Bien sur il donne son point de vue. Mais simplement son point de vue. Le reste c’est la vie de Christopher,… tout simplement.

    Bref un mot pouyr finir: Merci Christopher McCandless, Merci Sean Penn!

  15. Je suis bien d’accord avec vous ! Je ne comprends pas les critiques de ce film, je me suis profondément emmerdé.
    Une concentration de clichés, et franchement, je ne vais pas voir un film pour 2h30 de reportage à la « National Geographic »…

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